Du Fu, Frühlingsnacht Freude am Regen, 春夜喜雨

Ein Regen mild / weiß wann er fallen muss
der Lenz ist da / bringt Leben überall
Folgt mit dem Wind / so heimlich in der Nacht
tränkt alle Ding / so fein und ohne Schall
Auf Feld und Pfad / die Wolken gänzlich schwarz
nur auf dem Fluss / auf Booten Feuer brennt
Bricht an der Tag / seh' ich was rot und nass
die Blüten schwer / Brokatstadt man's hier nennt

好雨知時節，當春乃發生。隨風潛入夜，潤物細無聲。
野徑雲俱黑，江船火獨明。曉看紅濕處，花重錦官城

In der letzten Zeile steht eigentlich: "Stadt des Brokat - (prüfenden) Beamten", gemeint ist Chengdu, wo der Dichter ab 759 4 Jahre in einer Strohhütte lebte. In Chengdu wurde viel Brokat hergestellt.
Das Feuer auf Booten stammt natürlich von der Fischerei mit Kormoranen.

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Léon d’Hervey de Saint-Denys veröffentlichte 1862 im Buch mit dem Titel „Poésies de l'époque des Thang (VIIe, VIIIe et IXe siècles de notre ère), traduites du chinois, avec une étude sur l'art poétique en Chine” folgende Übersetzung:
Oh ! la bonne petite pluie qui sait si bien quand on a besoin d’elle!
Qui vient justement au printemps aider la vie nouvelle à se développer!
Elle a choisi la nuit, pour arriver doucement avec un vent propice ;
Elle a mouillé toutes choses, très-finement et sans bruit.
Des nuages sombres planaient hier soir au-dessus du sentier qui mène à ma demeure ;
Les feux des barques du fleuve se montraient seuls dans l’obscurité comme des points lumineux.
Ce matin de fraîches couleurs éclatent au loin dans la campagne,
Et je vois, toutes chargées d’une humidité charmante, les belles fleurs dont les jardins impériaux sont brodés.

Die ersten 4 Zeilen nahm der Dichter Émile Blémont 1887 als Vorlage:
„O la bonne petite pluie
Qui sait bien quand il faut venir,
Et qui, d'espoir fécond remplie,
Vient au printemps tout rajeunir!

Doucement, sur un vent propice,
Elle est venue, exprès, la nuit;
Tiède, fine et réparatrice,
Elle a tout humecté sans bruit.”