3 Gedichte von Wang Wei [2/3]. Hütte bei einem Dorf am Bambuswald
„Hütte bei einem Dorf am Bambuswald“
Ich sitz' allein im dunklen Bambushain
Beim Zitherspiel sing ich ein Liedchen mein
So tief im Hain, kein Mensch kennt sich hier aus
Der klare Mond, der stellt sich freundlich ein
Man kann solche Verse lesen als Einkaufszettel, aber dann entfalten sie ihre Wirkung nicht.
Eine kurze Anekdote:
Ein Mann liest eine SMS seines Sohnes. Dem Medium angemessen steht da kurz und knapp: „bald Monatsende, habe kein Geld mehr. Schick mir was.“ Er findet dass er wohl arg frech angepumpt wird und zeigt es seiner Frau. Aber als Mutter spricht sie den Text mit gefühlvoller Stimme und mit den nötigen Pausen. Die Wirkung ist natürlich anders.
So geht es mit jeder Lyrik und besonders mit der Chinesischen, die wirklich für uns wie im Telegramstil erscheint. Da die Schriftzeichen sowohl Singular als Plural sein können, oft nach Belieben Substantive oder Verben sein können, Farbandeutungen vage sind und uns keine Melodien bekannt sind, muss alles mit einem Herzen das versteht, oder wenigstens verstehen will, zur Ganzheit gebracht werden.
Seul assis parmi les bambous épais,
Je joue du qin et chante longuement.
Dans la forêt profonde, les hommes m'ignorent,
Mais la lune brillante s'en vient m'éclairer.
"Au coeur d'une épaisse forêt de bambous, sans aucune autre présence humaine que celle du poète, tout environné de calme, on n'entend que le son de son qin et sa voix peut se propager au loin. Dans cette forêt profonde où nul ne vient pénètrent les rayons de la lune. Dans ce monde de calme, la lune n'est nullement agent de communication avec un être humain éloigné ; elle lance ses rayons luisants pour nul autre que le poète, personnage central du poème. Dans le vers « Mais la lune brillante s'en vient m'éclairer », le mot xiang, objet du verbe zhao, ne s'applique qu'à un seul être : le poète. Et l'on dirait que cette lumière, non contente d'éclairer sa seule silhouette, vient aussi illuminer calmement le fond de son coeur. Si la lune vient, dans les poèmes de Li Bai, éclairer le monde intérieur du poète, lui servant à l'occasion de compagnon, voire de compagnon de beuverie, comme dans les vers du poème « En buvant seul sous la lune » («Yuexia du zhuo ») : « Je lève ma coupe et invite la lune claire/Et, avec mon ombre devant moi, nous voilà trois » elle est, chez Wang Wei, de nature inorganique. Cela semble illustrer une conception différente de la solitude chez les deux poètes."
Hiroshi Kōzen, in: "Trois aspects de la lune dans la poésie Tang : Wang Wei, Li He, Li Shangyin".
Autor:Jan Kellendonk aus Bedburg-Hau |
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